Speech by President Jean-Claude Juncker at the European Parliament Plenary Session on the Conclusions of the European Council meeting of 20 and 21 October 2016

Source: J.C. (Jean-Claude) Juncker i, published on Wednesday, October 26 2016.

Guten Morgen, Herr Präsident.

Mesdames et Messieurs les députés,

Le Conseil européen qui s'est réuni jeudi et vendredi derniers à Bruxelles vers l'extérieur a donné l'impression que nous avons discuté exclusivement de l'accord de libre-échange avec le Canada. Tel ne fut pas le cas. Il y a eu autres choses.

Progrès il y en a eu, notamment dans le domaine de la migration, même si le chemin à parcourir est semé d'embûches et est encore long.

Pour renforcer le contrôle de nos frontières communes, nous avons créé, vous et nous, en un temps record, un Corps européen de garde-côtes et garde-frontières. Maintenant il est en place et il faudra qu'il dispose rapidement de tous les personnels et équipements nécessaires pour que la réserve d'intervention rapide lui permette d'agir avec toute la rapidité requise. Le mois de décembre est la date ultime pour mettre en place tous les systèmes prévus.

Je compte aussi sur la célérité des co-législateurs pour adopter d'ici à la fin de l'année notre proposition de créer un système d'entrée/sortie de l'Union européenne qui contribuera à mieux contrôler la migration irrégulière.

Pour lutter contre la migration irrégulière, démanteler les réseaux de passeurs, sauver des vies humaines et offrir aux réfugiés des voies légales d'arrivée en Europe, nous travaillons aussi avec nos voisins dont la Turquie. Et les premiers résultats sont là.

Dans les six mois précédant l'entrée en vigueur de la Déclaration Union européenne-Turquie, le chiffre total d'arrivées de migrants de la Turquie vers la Grèce était de 739 000 personnes. Dans les six mois suivant la mise en œuvre de cet accord, ce chiffre est passé à 18 000, soit une différence de 721 000 migrants.

Selon les chiffres de l'Organisation internationale pour les migrations, entre avril et octobre 2015, 582 migrants étaient portés morts ou disparus entre la Turquie et la Grèce. Entre avril et octobre 2016 ce chiffre est passé à 48 personnes. C'est toujours 48 morts ou disparus de trop. Mais il y a progrès.

Ce ne sont que des premiers résultats, tangibles mais fragiles, et nous devons les consolider. Pour cela, il faut continuer à aider la Grèce; répondre rapidement aux demandes de renfort en personnel des agences européennes présentes sur place notamment pour assurer la protection des mineurs non accompagnés; accélérer la relocalisation des réfugiés depuis la Grèce; et poursuivre la réinstallation depuis la Turquie vers l'Europe.

Nous travaillons également avec nos partenaires africains. Le Président Tusk vient de le dire, nous accusons des progrès en ce qui concerne la mise en œuvre des "pactes pour les migrations" avec des pays d'origine ou de transit: Niger, Nigeria, Sénégal, Mali et Éthiopie - voilà des programmes qui sont en marche. Mais, là aussi, il s'agit de consolider cette nouvelle coopération, l'étendre à d'autres pays et lancer rapidement le Plan d'investissement extérieur, qui est essentiel pour lutter contre les causes de la migration. Il faut que les Européens investissent en Afrique, il faudra qu'ils le fassent rapidement.

Il nous faut aussi réformer le régime d'asile européen, y compris le mécanisme de Dublin pour avoir, comme la Commission l'a proposé, un régime véritablement européen et solidaire.

Ich würde, sehr verehrter Herr Präsident, gerne zu CETA ein paar Worte sagen. Ich bin guter Hoffnung, dass es im Laufe des heutigen Tages zu einer Einigung zwischen der belgischen Regierung und der wallonischen Regierung und anderen Landesteileregierungen kommt. Ob dies es uns ermöglichen wird, den Vertrag mit Kanada morgen zu unterschreiben, ist mir noch nicht ersichtlich. Dem wäre auch nicht die große Wichtigkeit zuzumessen, die diesem Termin eigentlich zugemessen wird. Wichtig ist, dass es heute zu einer Einigung in Belgien kommt, damit das Königreich seine Bereitschaft bekunden kann, den Vertrag zu unterzeichnen. Wann dies passiert ist weniger wichtig, als dass es passiert.

CETA ist ein wichtiges Handelsabkommen, wie alle Handelsabkommen wichtig sind. Aber in dem Zusammenhang - aber nicht nur in dem Zusammenhang - kommt es auch sehr darauf an, dass wir als Europäer auf nicht nur freien Handel pochen, sondern auch auf fairen Handel pochen. Wir sind für freien Handel. Aber diesen freien Handel kann man nicht um jeden Preis herbei zwingen wollen.

Wir müssen als Europäische Union uns darüber verständigen, dass wir unsere Handelsschutzinstrumentarien nach oben bewegen. Qualitativ hochrangige Handelsschutzinstrumentarien sind notwendig. Ich habe mir in Vorbereitung des Europäischen Rates die Zahlen angeschaut: was machen die Amerikaner und was machen die USA und was machen die Europäer und die Europäische Union. Und ich stelle fest, dass niemand die Vereinigten Staaten dafür kritisiert, dass sie auf bestimmte Stahlerzeugnisse, die aus China kommen, 265% an Anti-Dumping-Zöllen verhängen. In der Produktsparte, um die es hier geht, bringen es die Europäer auf genau 20% Handelsschutzmaßnahmen. So kann man nicht gegen die Überkapazität, die es in China gibt, kämpfen. Die Überstahlproduktion Chinas entspricht dem Doppelten der gesamten Stahlproduktion in der Europäischen Union und deshalb müssen wir dafür sorgen, dass wir uns nicht länger die Hände binden lassen, wenn es um die Regel des niedrigeren Zolles geht - lesser duty rules. Die Amerikaner verteidigen ihre Industrie und vornehmlich ihre Stahlindustrie - wir müssen dies auch tun.

Im Rat sehen das nicht alle so. Die Mitgliedstaaten teilen sich in zwei Gruppen auf: dreizehn dafür oder dagegen; zwölf dafür oder dagegen. Ich werde keine Ruhe geben bis der Rat mit qualifizierter Mehrheit diesen Handelsschutzmaßnahmen, die wir nach oben qualitativ steigern müssen, zustimmt. Es geht um die Zukunft der europäischen Industrie und nicht nur der Stahlindustrie. Hinzu kommt, dass diese Debatte, die wir führen müssen, untereinander und mit unseren Partnern in der Welt, einfacher wäre, wenn wir uns stärker darum bemühen würden, die europäische Wirtschaft wettbewerbsfähiger zu machen. Vieles wäre einfacher, wenn wir wettbewerbsfähiger wären. Aber diese Regeln des niedrigen Zolls müssen wir offensiv angehen.

I had the intention to describe the results of the European Investment Plan, but you have seen all the figures. Until now we have mobilised EUR 138 billion of new investment across 27 Member States and almost 300,000 small firms will have new loans. We are pursuing the aim to reach EUR 315 billion from now to the year after next year. We have proposed, as Commission, to double the financial amount of the investments, and we have proposed to the Council to double the duration of the Plan. The European Council will come back to this issue in December. And I really do hope that on the basis of all the external and internal assessments that will be provided, that the European Council will take a decision along the lines of the proposal of the Commission.

Herr Präsident, ich würde gerne ein letztes Wort zu den Schwierigkeiten sagen, die es gibt in Punkto Ratifizierung durch die Niederlande des Abkommens mit der Ukraine. Ich würde von dieser Stelle aus gerne einen Appell an die niederländische Politik richten, sich sehr genau des Umfanges dieses Problems bewusst zu werden. Es wäre gut, wenn man in den Niederlanden auch eine innenpolitische Einigung in der Frage herbeiführen könnte.

Ich bedanke mich.

SPEECH/16/3546